LES AMIS DE LA CROIX GLORIEUSE

Extraits du livre du Père Manceaux

"DOZULÉ, LE RETOUR GLORIEUX DU FILS DE L'HOMME"
LE CHRIST-ROI
"Jésus le Doux, le Sage, son Amour est si grand
pour les hommes, qu'Il veut les sauver en dépit de tout"
(45° App.)
Descendu une première fois parmi eux, Lui, le Saint, le Bon,
le
Juste, il fut aussitôt chassé du monde,
élevé en Croix, à 33 ans, par l'Homme
pécheur que Satan inspire. Aussitôt
relevé par la
Main du Père, ressuscité et "
élevé au ciel
dans la nuée ", il a reçu le nom de " Seigneur "
et "
tout pouvoir lui a été donné au ciel
et sur la
terre."
" Il est assis à la droite de Dieu, le Père
tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les
morts."
Le retour du "Seigneur" dans la gloire était l'ardente
espérance des premières
générations
chrétiennes, attendant le Roi dont "le Règne
n'aura pas
de fin". Ils appelaient cet évènement :
"Parousie", mot
grec signifiant "présence", et désignant la
première visite d'un roi dans ses villes. Car le Retour de
Jésus-Seigneur sera son "Appariton royale" en sa
Cité
Sainte Jérusalem, comme Souverain Maître et Juge,
débordant de Douceur et de Miséricorde. La
Sainte-Écriture emploie, dans le même sens, les
mots :
avènement, manifestation, apparition, apocalypse,
révélation. C'est en effet
l'évènement
majeur, ultime et définitif de l'Histoire sainte, le
triomphe
social universel du Christ-Roi, vengeant son anéantissement
personnel et l'écrasement social de son premier
avènement, depuis la grotte de Bethléem
jusqu'à la
Croix du Golgotha.
Le "retard" apparent de ce retour, délai
accordé à l'humanité par la
miséricorde du
Père, a causé le "refroidissement
de la Charité"
prédit, et l'oubli progressif de la grande attente ou,
malgré la prière de Jésus, sans cesse
répétée : "Adveniat regnum
tuum !". Et les
chrétiens, dans la foulée du monde, se sont
retournés vers l'aménagement de la
cité
passagère, d'un paradis terrestre. Aveuglés par
le
matérialisme, les hommes ont fermé les yeux
à la
lumière du ciel et proclamé "lumière"
leurs ténèbres.
L'humanité, formant un seul être social
mené par
"le Prince de ce monde", a toujours refusé le
Règne du
Christ : "Nous ne voulons pas que celui-là
règne sur nous."
La pression collective de ce refus s'impose à
chaque personne
comme la grande tentation, qui oblige le chrétien
à un
combat sans relâche. L'homme terrestre veut bien la paix et
la
liberté, l'ordre, la tolérance et la
bienfaisance,
l'égalité et la justice, la fraternité
et
l'unité, il recherche, en les faussant, toutes ces valeurs
humaines qu'offre la doctrine du Christ, mais Lui, "le Roi des rois et
Seigneur des seigneurs" , ils n'en veulent pas. Prétendant
que
"l'homme est le seul dieu de l'homme" , ils proclament : Nous ne
voulons ni Dieu ni maître !" .
Un tel refus luciférien rend inévitable le grand
affrontement eschatologique, car "Il
n'y a pas d'autre nom sous le ciel, par lequel nous puissions
être sauvés" que le
nom de Jésus. Le temps de son retour est proche, le moment
en est "fixé par la Puissance souveraine du
Père". Il vient terrasser
définitivement le Menteur et ses satellites en une terrible
confrontation, "telle
qu'il n'y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde
jusqu'à ce jour, et qu'il n'y en aura jamais plus ".
(33° App.).
Voici trois siècles, Jésus s'est
confié au
"fils ainé de son Coeur", le roi Louis XIV.
C'était un
jour de 1689. Il lui adressa quatre demandes, par sa
messagère
sainte Marguerite-Marie de Paray-le-Monial : l'institution d'une
fête et l'édification d'un Temple, en l'honneur de
sa
Royauté d'Amour ; la consécration, en ce temple,
du
royaume de France et l'apposition de son Coeur sur les
emblèmes
de la Maison royale. La Fête du Sacré-Coeur fut
instituée pour toute la France, en 1765, à
l'initiative
de la polonaise Marie Leszczinska, reine de France ; la basilique du
Sacré-Coeur, votée par la Chambre en 1873,
s'élève sur la Butte Montmartre, mais la France
ne lui
est pas encore consacrée...
Jésus ne capitulera pas ! Il veut les coeurs, il les aura,
il l'a promis : "Je règnerai malgré mes
ennemis".
Voici qu'il vient "sur les nuées du ciel". Le firmament
s'entr'ouvre et la Croix Glorieuse, signe du Fils de l'Homme,
défie l'humanité entière : "Tous le
verront,
même ceux qui l'ont transpercé". Puis, le
Sacré-Coeur s'avance avec puissance et grande gloire,
orné des insignes de la royauté : la couronne, le
sceptre, le manteau royal. C'est la parousie ! C'est une manifestation
d'Esprit et de puissance, car c'est dans les coeurs qu'il veut fonder
son règne, par l'Eucharistie où il se cache et
opère. A Dozulé, comme à
Paray-le-Monial, c'est
à partir de sa présence dans le Saint-Sacrement
qu'il
apparaît dans la Lumière, comme une
révélation de son Coeur eucharistique.
Son retour est proche !
Il avertit l'humanité par "un message ultime et
définitif", avec des mots de la Sainte Écriture,
dont
l'Église garde le dépôt et des mots de
la divine
liturgie.
"Mon Père, dont la
bonté est infinie,
veut faire connaître au monde son Message, pour
éviter la
catastrophe."(36° App.)
Ecoutez-le !...
DOZULÉ
Lundi 10 Mai 1982 Son livre |
![]() |
A Dozulé, le Coeur Eucharistique de
Jésus annonce
à l'humanité entière que son
Règne d'Amour,
demandé sans effet à Louis XIV, est proche : "
Réjouissez-vous, car le temps est prôche
où le Fils
de l'Homme reviendra dans la gloire " (14° App.). Par son
retour, "
avec puissance et grand majesté", le Nom de Jésus
sera
glorifié autant qu'il fut humilié et
outragé en
son premier avènement.
"Dieu a fait connaître ce qui doit arriver
demain à l'aurore "
(45° App.). Aujourd'hui c'est le temps des hommes, le
crépuscule, la " Fin du Temps ". Demain se lèvera
sur
terre, l'aurore du 8ème Jour, l'avènement du
Royaume de
Dieu " : "Et voici qu'apparaîtra la demeure
de Dieu parmi vous." (48° App.).
" Le temps est prôche et voici que je viens ! Amen ! "
(10° App.).
C'est à partir de l'ostensoir que Jésus parle au monde en ce 1er Novembre, sans apparaître, et c'est toujours à la place du tabernacle ou de l'ostensoir que se produiront Ses apparitions. |
![]() |
Madeleine : est née le 27 Octobre 1924, dans une digne famille d'ouvriers agricoles, à Putôt-en-Auge, au pied de la Haute-Butte. Au Baptême, elle reçoit le nom de Madeleine, nom prédestiné qui la désigne secrètement pour une mission exceptionnelle. Comme Marie-Madeleine fut envoyée vers les apôtres, pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Christ relevé de la mort, elle-même sera envoyée vers les pasteurs d'un troupeau dispersé, pour leur annoncer le retour glorieux du Fils de l'Homme, qui vient vaincre le mal et régner par l'amour et la miséricorde.
Madeleine s'est mariée à
Putôt, le 14 Août
1948. Cinq enfants sont nés en ce foyer ouvrier. Le 3
Août
1968, la famille vient habiter à l'entrée de
Dozulé. En 1970, à l'approche de la
deuxième
fête de Pâques, depuis son installation
à
Dozulé, elle décide de " refaire ses
Pâques ". La
vigile pascale tombe précisément le 28 mars, une
date
marquante des apparitions. "Cette nuit est illuminée comme
le
jour", chante la liturgie. Au matin de Pâques, Madeleine
reçoit la sainte communion et entre dans "l'admirable
lumière" du Dieu vivant. Elle n'en sortira plus : le
dimanche
suivant, communiant de nouveau, elle se sent envahie d'une paisible et
inégalable joie, en comparaison de laquelle les plaisirs
terrestres n'ont plus d'attrait. Quelque chose vient de changer
brusquement et définitivement : Madeleine a
été
saisie par la lumière du Christ-Eucharistie. Deux ans
durant, sa
vie spirituelle ira s'intensifiant, jusqu'à la communion
quotidienne et, le Mardi saint, 28 mars 1972, voici que lui
apparaît, en face de la maison, une grande croix lumineuse au
sommet de la Butte. C'est le premier acte du message de
Dozulé.
Or, c'était aussi le Mardi saint que Jésus avait
annoncé les événements de la Fin des
Temps, en son
" Discours eschatologique ", que rapporte chacun des
évangélistes. Ce que Jésus a
répondu, le
message de Dozulé l'annonce au monde entier, non plus comme
à venir, mais comme un drame unique et redoutable qui se
déroule sous nos yeux aujourd'hui : " Vous vivez le temps
où chaque évènement est le signe de la
Parole
écrite. " (28° App.)
Le Message crie au monde que le retour du Christ-Roi est proche. Le signe de son avènement, c'est la Croix Glorieuse. C'est pourquoi il faut déborder de joie en présence de tous et non se lamenter comme ceux qui n'ont pas d'Espérance : " Quand tout cela commencera d'arriver, avait conclut Jésus, redressez-vous et tressaillez d'allégresse, car votre Délivrance est prôche ! " (Luc 21,28).
Le Message comporte 49 visions,
échelonnées du 28 Mars
1972 au 6 Octobre 1978. On compte 33 apparitions de Jésus,
auxquelles s'en ajoutent deux fort courtes et sans paroles. Comme il se
présente toujours à la place de l'Eucharistie, il
est
plus juste de dire que c'est le Sacré-Coeur eucharistique
qui
s'est manifesté 35 fois en la chapelle Saint-Joseph, presque
toujours en présence du curé et des religieuses
comme
témoins privilégiés, dressant chaque
fois
procès-verbal de l'extase.
Cinq visions se sont déroulées sans apparition :
l'Hostie
rayonnait comme un soleil, tandis que la voix de Jésus en
sortait (3 fois). A deux reprises, c'est saint Michel qui parlait. La
principale de ces visions est celle de la Toussaint 1974, en laquelle
Jésus prononça, face au peuple et au monde qu'il
représente, un résumé du discours
qu'il
prononça jadis devant ses disciples et la ville sainte,
Jérusalem.
Les neuf autres visions se répartissent ainsi : deux
apparitions
et paroles de saint Michel, six apparitions de la Croix Glorieuse, et
la septième "sur les nuées". Ces 49 visions
recèlent un plan divin, qui se déroule
apparemment en
sept phases...
Un mot sur le lieu des visions : 8 sur la Haute-Butte, dont les 7
premières; 39 à la chapelle des soeurs; 2 enfin
à
l'église, aux dates remarquables de Toussaint 1974 et
Vendredi
Saint 1975.
Qui connaît suffisamment la Bible s'aperçoit aisément que de nombreuses paroles du message sont des citations implicites de la sainte Écriture. On a pu en identifier 120. C'est une preuve évidente d'authenticité, qui a été donnée comme " signe unique de Dieu " ; " Le seul Signe visible, c'est l'attitude de cette servante et ses paroles, qui sont Paroles de Dieu, et ses paroles sont irréfutables. " Plus surprenant encore, on compte 17 paroles latines, dont 11 sont des citations implicites de la liturgie grégorienne des fêtes suivantes : 2è dimanche de l'Avent, Noël, Rogations de l'Ascension, Pentecôte, lundi et mardi de Pentecôte, dédicace d'une église, Invention de la Sainte-Croix (3 mai), Saint Jean-Baptiste (24 Juin), Saint Raphaël (24 octobre).
Disons enfin que le Message a des rapports étroits avec l'Année Sainte (par exemple : le 5 décembre 1975, Jésus dicte les 9 promesses de la neuvaine, car or, ce jour-là, le Pape Paul VI, à Rome, ferme la porte jubilaire de l'Année Sainte 1975 ) Ainsi qu'avec les Apparitions du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie, dont l'année 1973 était le 3ème Centenaire. Enfin on peut découvrir plusieurs ressemblances avec les apparitions de la Mère de Miséricorde à Pellevoisin. (Sans oublier l'exacte similitude des promesses de Dozulé et de celles faîtes à Soeur Faustine 38 ans plus tôt en Pologne).
" Vous vivez le temps où chaque évènement est le Signe de la Parole écrite " dira Jésus le Vendredi-Saint 1975. En ce 2 Novembre, il dit : " Vous vivez le temps du suprême effort du mal contre le Christ. Satan est délié de sa prison. Il occupe la face entière de la terre. Gog et Magog, son nombre est incalculable. Quoiqu'il arrive, ne vous inquiétez pas. Tous seront jetés dans le feu pour les siècles des siècles. Heureux celui qui n'est séduit que par le Dieu suprême ! ”
Les événements passés de ce
XXème
siècle résonnent comme un tocsin. La Parole
confiée à " Madeleine " pour toute
l'humanité -
citant les Prophètes, l'Évangile et l'Apocalypse
-
résonne comme un signal d'alarme. Entendrons-nous ces voix
unanimes de l'Écriture, des
événements, de la
raison, du message actuel ? Ou bien, saturés de
connaissances
scientifiques, de progrès technique matérialiste,
de
notre bien-être éphémère,
fermerons-nous les
yeux à la Lumière, comme les juifs à
l'écoute du Messie qu'ils ne reconnaissaient pas ? Nous
mériterions avec eux ce jugement de l'Évangile :
" Malgré tous les Signes que Jésus avait faits
devant
eux, ils ne croyaient pas en Lui. Ils ne pouvaient même pas
croire, puisque Isaïe avait dit : le Seigneur a
aveuglé
leurs yeux et endurci leur coeur, pour que leurs yeux ne voient pas,
que leur coeur ne comprennent pas, qu'ils ne se convertissent pas et
que je ne les guérisse pas ”" (Jn 12,37).
Que les pauvres de coeur, la multitude des travailleurs des
usines
et des champs, eux les préférés de
Jésus de
Nazareth, cessent de s'appuyer sur l'homme et ses moyens, pour s'en
remettre en toute confiance au Coeur divin, oppressé de leur
amour ; qu'ils lisent et approfondissent, dans la prière, ce
message , aux dimensions infinies ; qu'ils se méfient des
pharisiens modernes, qui tenteront de les dissuader de croire et de se
convertir. Qu'ils se souviennent de cette invitation à la
persévérance :
" J'accorderai des grâces de tout ordre à ceux
qui,
connaissant Mon Message, persévèreront
jusqu'à la
Fin. C'est au moment où vous n'y croirez plus que
s'accomplira
le message, car vous ne savez ni le Jour ni l'Heure où Je
reviendrai dans la Gloire "
(35° App.)
Ce jour-là, tous le verront !... Mais il sera trop tard pour
croire et se convertir...
" Et pourtant, soupire le Seigneur, je les aurais sauvés ! "
M.S.M
(34e app., 19 septembre 1975)
La Croix Glorieuse qui est Le Signe du Fils de l'Homme est apparue six fois dans le ciel en 1972.

